Témoignages

Sur cette page, des témoignages de professeurs et chefs d’établissement vous permettront d’en savoir plus sur le Projet Etablissements Bas Carbone / Clicks On et de répondre à vos interrogations :
Comment le mettre en place au sein de votre établissement ? Quelle organisation pratique privilégier ? Quelles actions concrètes ont été menées par nos établissements ?

Entretien avec Sophie Anley, professeure de SVT au collège Ferdinand Buisson (Juvisy-sur-Orge, 91)

Entretien avec Laurent Baratier, principal du collège Ferdinand Buisson (Juvisy-sur-Orge, 91)

Entretien avec Marianne Guignard, principale du collège Madame de Sévigné (Mauron, 56)

Verbatim du retour d'expérience de Marianne Guignard, principale du collège Madame de Sévigné (Mauron, 56)

Je m’appelle Marianne Guignard, je suis principale au collège Madame de Sévigné de Mauron (56). C’est un petit collège de 8 classes et 180 élèves, non loin de la forêt de Brocéliande, en centre Bretagne.

Depuis 4 ans, nous avons une équipe d’élèves particulièrement sensibilisés à l’environnement. Cela a commencé avec les vendredis du climat1 et cela a continué ensuite chaque année. Ceux qui ont été moteurs à l’origine, ce sont donc les élèves. Je cherchais un projet pour les occuper et le bouche à oreille a fait que j’ai entendu parler du Projet Etablissements Bas Carbone (PEBC). J’en ai ensuite parlé aux élèves qui étaient ravis et j’ai trouvé les enseignants qui allaient les accompagner

La principale difficulté au collège Madame de Sévigné est qu’environ 80% des enseignants changent d’établissement chaque année et ça n’était donc pas forcément évident de trouver les bonnes personnes. Cependant, certains étaient vraiment déjà tournés vers la biodiversité et l’écologie et cela a rendu ma tâche plus facile. J’ai donc pu trouver des enseignants déjà motivés par le projet.

J’ai évoqué le PEBC avec eux dès le mois de juillet, y compris avec les enseignants nouvellement arrivés, et j’ai eu pas mal de réponses positives : une professeure de physique et une d’allemand, une professeure de lettres ainsi qu’une surveillante ! Ce projet a vraiment eu un bon retentissement au sein du collège. J’avais de plus la possibilité d’attribuer quelques HSE2, leur mobilisation n’a donc pas été un problème. Pour cette deuxième année, le souci est plutôt lié aux emplois du temps. La professeure de physique qui se chargeait du PEBC l’année dernière n’a plus les mêmes disponibilités et malheureusement les élèves
non plus.

Pour le PEBC, nous avons toujours fonctionné sous le format d’un club le midi pour ainsi être ouvert à tout le monde et ne pas poser de problèmes d’emploi du temps. Il y avait des 4e, des 5e et des 6e. Les enfants ont travaillé par niveau pour que chacun puisse avancer à son rythme et aussi pour pouvoir s’adapter au protocole Covid. On a débuté le projet avec une animation de la Fresque du Climat qui a très bien marché (elle est d’ailleurs toujours accrochée au collège !) puis les 4e se sont chargés de réaliser l’empreinte carbone du collège tandis que les autres ont commencé à mettre en place quelques actions : certains sont allés fabriquer des nichoirs à oiseaux (5èmes), d’autres ont créé des affiches pour sensibiliser leurs camarades (6èmes).non plus.

Je m’aperçois que dès qu’on laisse la parole aux élèves, l’environnement est un sujet qu’ils abordent souvent et le CVC3 leur laisse la possibilité et l’espace de s’exprimer sur la question. Cette année, le CVC a lancé une semaine de l’écologie pour le mois de mars. La sensibilisation au développement durable est donc un sujet bien présent, même si la partie Comptabilité Carbone (phase 3) n’a été abordée que dans le cadre du PEBC.

S’il y a peut-être un point plus négatif, c’est le manque d’accompagnement sur place lorsqu’on est isolé en région. On est loin et on le sent. On a besoin de liens, en Visio bien sûr, mais aussi par la venue d’intervenants sur place. C’est lors de la phase 3 par exemple, que l’on aurait apprécié.